In my life. Pour tous ceux et celles qui me connaissent, vous savez que je suis un fan fini des Beatles. Ce n’est pas un secret pour personne. J’ai découvert les Beatles vers l’âge de 13 ans chez un ami d’enfance, Richer Francoeur. La première chanson que j’ai entendue fût « Twist and Shout » sur un album original canadien tiré du même titre. C;est le second disque publié par Capitol Records of Canada exclusivement pour le marché canadien. J’écoutais toute sorte de musique à l’époque, du rock Québécois au grand classique du rock, et ce sans trop de passion. Mais finalement, de découvrir les Beatles, ce son, ce rythme et ces mélodies accrochantes, fût une révélation pour moi. Leurs personnalités individuelles avaient pour moi une attirance certaine en lien avec ma personnalité. Je m’étais découvert de nouveaux amis et une nouvelle façon de voir la vie et la musique. L’histoire fascinante de ce groupe qui avait, dans les années 60, changé le monde avec cette
prise de conscience, de quelque chose de nouveau, et toutes leurs énergies qui avaient naturellement conquis des millions de fans tel que moi. Ce que je suis devenu aujourd’hui, un artiste sensible, un homme de passion et de conviction tel que mon ami spirituel, John Lennon.
Sachez que les Beatles m’ont inspiré à voyager et à m’ouvrir sur notre univers. Ils ont pavé ma façon de voir la vie et les choses du quotidien par leurs chansons et leur vie personnelle. Mon premier grand voyage et mes premières rencontres J’ai été privilégié de me retrouver à Vancouver en tant que participant à Katimavik en 1984. J’avais à peine 18 ans. Ensuite y retourner et y vivre pendant 3 ans, de me retrouver dans cette ville avec tout ce que j’aimais, et d’y découvrir de nouvelles cultures, j’étais au paradis. À Vancouver, j’ai aussi eu le privilège de travailler au musée des Beatles qui était aussi un magasin de disques très en vogue. J’ai vu la Rolls Royce psychédélique de John Lennon exposée à Expo 1986. Elle fût achetée, à l’époque, par Jim Patisson. J’ai rencontré Jack Cullen et Red Robinson, qui faisaient partie de l’histoire du premier concert canadien des Beatles à Vancouver. J’y ai aussi fat la rencontre de Bryan Adams un beau dimanche matin qui m’a raconté sa rencontre avec Paul McCartney.
Les Beatles à Broadway
Je me souviens de la première fois que j’ai vu au musée un disque d’or. Tout de suite, j’ai voulu en avoir un dans ma collection personnelle. Dans un petit livre appelé « Beatles on Brodway », (que j’ai encore aujourd’hui) que j’avais acheté dans une vente de garage à Mascouche, il y avait une photo de Paul et John avec un trophée appelé « record » un disque d’or d’Angleterre. J’avais trouvé cela beau et cela m’avait accroché. Je me souviens que j’étais souvent à la boutique à rêver à avoir un disque d’or sur mon mur. À un moment donné, j’avais négocié l’achat d’un disque d’or avec Brent, le gérant de la place. La pièce, le EP plaqué or, n’était pas encadrée. Je désirais cet objet dans ma collection. Brent, avec sa grande générosité, m’a proposé une entente de paiement de 140.00$ pour l’achat de cette pièce et, comme boni, il m’avait offert une affiche originale de « Hard Day’s Night » que je possède encore aujourd’hui dans ma collection. Tout a commencé la.
Expo 1986 : La statue de cire et la guitare J’étais un fan très intense à mes heures. À la fin de l’Expo 1986, un collègue à l’époque et moi avions acheté la statue de cire de John Lennon et la guitare Rickenbaker qui étaient exposées avec la Rolls Royce de John Lennon à Expo 1986. J’avais négocié une belle entente avec le consulat anglais pour acquérir les deux pièces de collection. Arrivé à la maison, je me souviens d’avoir installé la statue de John dans ma chambre et d’avoir dormi avec elle, à côté de moi, et de m’inventer toute sorte d’histoire avec John Lennon et que la journée suivante, d’avoir profité de faire une session de photo et une mise en scène avec mon ami Brian Vasconcellos. Nous avions pris des photos amicales avec la statue comme si John était parmi nous. Photo face-à-face, de côté avec la main sur son épaule, etc. J’avais finalement gardé la guitare et laissé la statue à ce collègue de cette époque. Malheureusement, la statue a été endommagée. Je ne
sais pas si elle existe encore.
J’ai gardé la guitare pendant plusieurs années. Elle datait de 1964, toute originale et je l’ai échangée contre un Bag One de John Lennon avec la compagnie qui exposait les lithographies de John à Chicago dans un autre Beatles Fest. Jadis, j’avais payé la guitare 400 .00$. J’ai fait un bon échange étant donné que la lithographie valait plus de 3 000$ à l’époque. Des rencontres et un timing incroyable Beaucoup de gens venaient faire un petit tour à la boutique du musée. Une fois un acteur canadien, John Kapelos (Breakfast Club, Sixteen Candles), était venu faire une visite pour faire
l’achat d’objets de collection. Il voulait un « Butcher cover » (la pochette Boucherie « Yesterday and Today ») mais l’inventaire de cette pièce n’était pas à la hauteur de ce qu’il recherchait. Étant donné que je m’étais fait ami avec lui, il m’avait proposé de venir passer une journée avec lui sur le set du tournage de Roxane avec Steve Martin. Wow! toute une journée à regarder comment se tournait un film en plus d’avoir eu l’opportunité de lui serrer la main!
Je n’étais pas riche dans ce temps-là mais j’ai eu beaucoup de plaisir à Vancouver, cette ville incroyablement belle étant donné sa localisation et surtout la beauté de sa nature. J’y ai vécu mes plus belles années de jeune homme. De Vancouver à New York Je me suis retrouvé à New York à un Beatles Fest où j’ai eu l’occasion de serrer la main à Billy J. Kramer, Andy white, Pete Best, Louise Harrisson (la sœur de George), Bob Gruen, Gordon Waller (un des membres du groupe Peter and Gordon). À chaque fois émerveillé par tous ces gens, qui eux aussi, ont une histoire personnelle incroyable avec ce groupe. Non, je n’étais pas seul dans mon genre. Je me souviens aussi comme, si c’était hier, suivre mon Boss, Jeff Walker, pour participer à une convention avec plus de 200 exposants, passionnés et artistes invités. J’avais même eu l’opportunité de rencontrer les actionnaires de la compagnie « California Gold Record » qui étaient les fournisseurs officiels des disques d’or et platine de la RIAA et de la collection aux É.U.
Après avoir passé 3 ans à Vancouver
Je me souviens que j’étais dans les nuages à rêver à avoir un mur complet de disques d’or. Qui aurait cru que quelques années plus tard, je serais moi aussi devenu le fournisseur officiel au Québec et Canada pendant 25 ans. Après avoir passé 3 ans à Vancouver, d’avoir fini mes études en anglais à King Edward Campus, je suis revenu à la maison. Je m’ennuyais un petit peu. J’ai toujours vécu de mes passions. Sans le savoir, les Beatles m’ont inspiré de vivre ma vie au maximum et j’ai toujours su qu’un jour je rencontrerais bien l’un deux mais cela est une autre petite histoire.
La musique des Beatles et leur histoire ont fasciné plusieurs groupes de musique et bien des gens ordinaires dans le monde entier. Même aujourd’hui, ils font partie de ma vie et bien sûr ils occupent toujours une belle place dans mon cœur.
Dans ma collection Il me reste quelques belles pièces de collection personnelles dans mon coffre ancien : des autographes, des vinyles, des photos, et des cadres. Comme pièce majeure, un « bag one original » de John Lennon qui, en plus, est accroché au-dessus de mon lit. Je me suis aussi fait un immense plaisir en faisant l’acquisition d’une belle Gibson j-160 copie à tirage limité du « Bed- in » à Montréal. J’ai eu, par la suite, beaucoup d’occasions, encore grâce à mon travail et mes voyages, de me rapprocher d’eux et de faire évoluer ma vie à travers d’autres rencontres incroyables combinées à un parcours artistique unique. Grace à qui? Et oui, à mes amis « Les Beatles »! Qui aurait dit qu’une simple photo des Beatles dans un magazine datant de 1964 aurait complètement inspiré une grande partie de ma vie professionnelle et de mon art…